31 Okt

Elefantenjagd in der Ostschweiz

Von Johannes Läubli, Bibliothekar EMF St. Gallen

Der Titel mag dieser Tage, wo der WWF auf das drohende Aussterben eines grossen Teils der Wirbeltiere hingewiesen hat, fast etwas deplatziert wirken. Und für die Elefanten im Knie-Zoo in Rapperswil besteht auch keine Gefahr.

Nein, es geht natürlich um die Elefanten auf der Schiene, von denen einer in der Lokremise Sulgen soweit wieder auf die Räder gebracht wurde, dass er heute friedlich seine Gnadenkohle verzehren darf.

Wie anders im Jahr 1948 ! Der uns bereits bekannte Albert Baumberger 1) aus Wil war am 28. August in Uzwil unterwegs. Da war doch gerade der etwa mittägliche Güterzug am Ausfahren Richtung Flawil:

Sonnig war es nicht, wohl auch recht kühl – dafür aber günstig für eine langgezogene Dampffahne:

Fotos: Slg .Dr. N. Widmer

1) Am 8. Oktober ist bereits ein Blog zu Albert Baumberger erschienen. Mit dem Schlagwort “Dampflok” kann dieser Blog aufgerufen werden.

30 Okt

Importants changements aux AB (2)

La «grand-mère» rencontre une petite fille. La BCFeh 4/4 5 du SGA et une rame Walzer des AB le 28 août 2018 à Appenzell.

Dans le blog du 20 juin dernier, nous nous sommes arrêtés dans une période en pleine transformation des Appenzeller Bahnen. Entretemps, toutes les rames ABe 4/12 1001 – 1005 WALZER pour la ligne Gossau SG – Herisau – Appenzell – Wasserauen ont été livrées et l’ancien matériel roulant a été mis en réserve ou garé en attendant une vente ou une mise à la ferraille.

Le 7 octobre dernier, la ligne St-Gall – Teufen a été réouverte au service après une fermeture depuis le 3 avril avec service de remplacement par autocars postaux.

Une rame Tango quitte le nouveau tunnel de Ruckhalde en direction de St-Gall.

La montée vers le tunnel de Ruckhalde avec le pont reconstruit sur l’Oberstrasse.

Le passage sous le pont «Vonwilbrücke» à St-Gall, juste avant la montée vers le portail nord du nouveau tunnel pour Riethüsli.

L’inauguration du tunnel de Ruckhalde marqua en même temps officiellement le passage du matériel “SGA” aux nouvelles rames Tango, dont entretemps 7 éléments avaient été livrés. A partir du 15 septembre déjà, les Tango avaient successivement remplacé les rames anciennes entre Teufen et Appenzell qui furent alors garées à Gais. Une partie du matériel remorqué se trouve à Gossau SG comme éléments de renfort pour la ligne Gossau – Appenzell – Wasserauen.La voiture-pilote ABt 111 à Gais juste avant son départ pour Jenbach le 17 octobre dernier. Le blog du 19 octobre accompagne ce transport jusqu’à la douane de Diepoldsau.

La seconde tranche du départ des rames ex-SGA à destination de l’Achenseebahn à Jenbach a débuté le 17 octobre avec l’envoi de la voiture-pilote ABt 111 et s’est terminée le 29 octobre avec la BDeh 4/4 14. L’automotrice BDe 4/4 15 et la voiture-pilote ABt 115 seront exposées sur une voie spécialement aménagée sur le terrain de l’Achenseebahn à Jenbach pour faire de la publicité pour la modernisation.

Les Tangos 2 „Solitüde“ et 5 „Dreilinden“ se croisent à la station de service Liebegg. Toutes les 11 rames Tango recevront des noms de collines et montagnes situées entre Trogen et Appenzell.

La rame Tango 5 a été baptisée “Dreilinden” lors de la fête de l’inauguration de la place de la gare réaménagée de St-Gall le 1er septembre 2018.

La remise en service de la section St-Gall -Teufen fut précédée le 5 octobre par une fête d’inauguration pour les invités et par une journée de circulation gratuite pour tout le monde, le samedi, 6 octobre. Environ 6000 visiteurs ont fait la découverte de la nouvelle ligne. Entre 9 h 40 et 18 h 00, les rames Tango 2 «Solitüde» et 3 ont desservi la section réouverte St.-Gall – Teufen à une cadence de 20 minutes. Pour l’occasion, un arrêt provisoire «Lattich», sur le terrain de l’ancienne gare de marchandises de St-Gall, a également été desservi. A noter qu’en 2022 la ligne des AB sera déplacée à cet endroit pour longer désormais les voies CFF avec la création d’une nouvelle station d’arrêt et de croisement «Güterbahnhof Nord», au nord des bâtiments actuels de l’ancienne expédition de marchandises CFF.

L’arrêt provisoire du 6 octobre de Lattich.

A partir du 17 octobre la rame Tango 1 circulait en service régulier sur la ligne ex-TB St. Gall – Trogen. Quant au départ des rames ex-TB Be 4/8 31 – 35, vendues à transN, la première rame, la 32 a été acheminée le 26 octobre par la route de Speicher aux ateliers de Stadler à Kreuzlingen.

Chargement de la Be 4/8 32 à Speicher, 17-10-18

Les 4 autres rames suivront peu avant le changement d’horaire du 9 décembre.

La voie de garage 33 est la seule à St-Gall AB et n’est utilisée que le soir lorsque le train rapide pour Appenzell circule (ABe 8/12 4005/4105 «Dreilinden»).

Hélas, l’aire de fête a été perturbée environ deux semaines après l’inauguration : Après avoir constaté une usure inattendue des boudins de roue à 4 des 7 rames Tango, les rames 3, 4, 5 et 6 furent retirées du service. Jusqu’à leur examen et leur réparation (traitement des essieux), seules les rames 1, 2 et 7, sur lesquelles aucune usure anormale n’a été constatée, restaient en service.

Une rame Tango descend la rampe de 80 ‰ en provenance de Riethüsli et se dirige vers St-Gall.

C’est pourquoi on arriva à maintenir le service ferroviaire côté Appenzell uniquement entre St-Gall et Teufen. Entre Teufen et Appenzell, un service d’autocar fut introduit. Heureusement la réparation progressive des rames hors service a augmenté la disponibilité du matériel et permis de rétablir le service normal à partir du 27 octobre (avec certaines restrictions qui disparaîtront dès la disponibilité de toutes les rames en réparation à partir du 1 novembre). Le problème résidait au niveau du réglage des graisseurs de boudins de roues, notamment pour la section accidentée du tunnel.

Au premier jour d’exploitation régulière, une rame Tango pour Appenzell côtoie la Be 4/8 33 pour Trogen (07-10-2018)

Jusqu’au changement d’horaire du 9 décembre prochain, les deux lignes St-Gall – Trogen et St-Gall – Teufen – Gais – Appenzell seront toujours exploitées séparément; les rames en provenance de Trogen empruntant un aiguillage californien pour retourner sur la bonne voie de la double voie à travers St-Gall. Si à partir du 9 décembre, la « Durchmesserlinie » (DML) de Trogen à Appenzell sera une réalité, ce sera seulement à partir du 18 mars 2019, après la mise en service des 11 rames Tango, que l’étoffement de l’horaire St. Gall -Teufen à une cadence de 15 minutes aux heures de pointe et une seconde paire de trains rapides entre Appenzell et St-Gall seront réalisés.

La rame Tango 3 à Teufen, alors déjà en service régulier pour Appenzell. (18-8-2018)

Toutes les photos: Armand WILHELMI, EMF St-Gall

Un grand merci pour la traduction à Roland MATHYS, RCYB Yverdon

 

28 Okt

Vom Appenzellerland an die Neuenburger Riviera (1)

AB Be 4/8 32 oberhalb Notkersegg, 11.10.2017

Von Armand Wilhelmi, EMF St.Gallen

In den Jahren 1975 und 1977 bestellte die damalige Trogenerbahn (TB) bei FFA/SWP/BBC fünf Triebwagen BDe 4/8 21-25. Nach rund 30 Jahren im Einsatz beschloss die Trogenerbahn im Jahr 2004 zwei neue Gelenktriebwagen (Be 4/8 31und 32) zu beschaffen, um die BDe 4/8 sukzessive zu ersetzen.

Im Jahr 2008 – nach der Fusionierung der Trogenerbahn mit den Appenzeller-Bahnen (2006) – wurden drei weitere Gelenktriebwagen Be 4/8 33-35 nachbestellt.

Die fünf Gelenktriebwagen erhielten die folgenden Namen:
31        Der St.Galler / Die St.Gallerin
32        Der Appenzeller / Die Appenzellerin
33        Speicher
34        Trogen (heute vollflächige Werbung für die Berit-Klinik)
35        Teufen

Mit der Einführung der Durchmesserlinie (DML) ab Fahrplanwechsel 2019 können diese fünf Be 4/8 nicht mehr eingesetzt werden. Zudem haben die beiden Strecken unterschiedliche Stromspannungen: AB-TB: 1000V=, AB-SGA: 1500V=. Für den durchgehenden Betrieb ab 9. Dezember 2018 von Trogen über St.Gallen nach Appenzell kommen ausschliesslich die ABe 8/12 „Tango“ zum Einsatz (bis zum 18.03.2019 sind alle 11 Tangos abgeliefert). Künftig wird die Spannung der TB-Strecke auf 1500 V angehoben, mit Ausnahme der St. Galler Stadtstrecke mit 600 V.

Die fünf nun frei werdenden Be 4/8 31-35 konnten an die Transports Publics Neuchâtelois SA (transN) verkauft werden. Sie verkehren – sobald sie einsatzbereit sind – auf der Linie 215 (früher TN-Linie 5) zwischen Neuchâtel, Place Pury und Boudry auf der 8,85 km langen Strecke dem Neuenburgersee entlang.

TN-Linie 5 von Neuchâtel nach Boudry (Bt 554 und Be 4/8 504, Baujahr 1981), 28. 7. 2009.

Am 26. Oktober 2018 wurde der erste dieser fünf Be 4/8 Nr 32 auf drei Tiefladewagen nach Kreuzlingen gebracht, wo Stadler Rail eine grosse Einstellhalle gemietet hat. Diese Gelenktriebwagen werden dort revidiert und umgebaut, d.h. an die Bedürfnisse des neuen Besitzers angepasst. Sie bekommen auch einen neuen Anstrich in den Farben der transN. Die Be 4/8 31-35 sind BehiG konform (Behindertengleichstellungsgesetz), d.h. sie haben Niederflureinstiege, im Gegensatz zu den heutigen Fahrzeugen der transN auf der Linie 215.

Es ist kurz vor 7 Uhr. Der Be 4/8 32 steht zum Abtransport bereit.

Schneeschleuder Xrotm 2/2 72 schiebt den Be 4/8 32 an die gewünschte Position.

Die Gurten werden zum Anheben bereitgelegt.

Der Fahrzeugkasten kann nun langsam angehoben werden. Das Laufdrehgestell bleibt auf den Schienen und wird anschliessend von Hand weggeschoben, damit der Tieflader genau unter das Fahrzeug fahren kann.

Drehgestell 3 (DG), mit der Bezeichnung „See“, damit es später wieder in der richtigen Richtung angebracht werden kann. Die Drehgestelle werden in der Werkstätte Gais durch die AB revidiert

Das Fahrzeug wird nun gut auf dem Tieflader für den Abtransport gesichert.

Das andere GTW-Endfahrzeug wird angehoben, auf den Tieflader abgesenkt und gesichert.

Der mittlere Fahrzeugkasten wurde bereits angehoben und die beiden motorisierten Drehgestelle entfernt.

Drehgestell mit Firmenschild des Lieferanten Stadler.

Drei der vier zweiachsigen Drehgestelle. Rechts und in der Mitte die beiden motorisierten, ganz links ein Laufdrehgestell.

Der mittlere Wagenkasten wird sorgfältig auf dem Tieflader abgestellt und ebenfalls transportsicher festgemacht.

Der Be 4/8 35 grüsst bei der Ausfahrt nach Trogen seinen „Kollegen“, den Be 4/8 32.

Das erste der drei Transportfahrzeuge wird auf die Hauptstrasse gefahren.

Die weiteren beiden Fahrzeuge stellen sich dahinter auf. Alle drei sind nun abfahrbereit.

Unterwegs nach Kreuzlingen: bei der Haltestelle „Rank“ (diese wir ab Fahrplanwechsel 2019 aufgehoben), kurz vor „Schwarzer Bären“, bei der Kreuzungshaltestelle „Schwarzer Bären“ und im Rank nach dem Restaurant „Kurzegg“.

Oberhalb der Haltestelle „Schülerhaus“ begegnen sich noch ein letztes Mal die beiden Be 4/8 35 und 32.

Der Konvoi befindet sich nun bereits im Thurgau, oberhalb Roggwil TG. Weiter geht es über Mallisdorf – Neukirch (Egnach) – Steinebrunn Richtung Amriswil.

In Amriswil geht es um den „Stier“-Kreisel (2015) an der Alleestrasse herum und dem Ziel in Kreuzlingen entgegen.

Das erste Transportfahrzeug biegt auf das Areal mit der Stadler-Halle ein.

Alle drei Fahrzeugteile  werden vor der Halle aufgestellt, um dann in der richtigen Reihenfolge in die Halle hineinzufahren. Da sich die Tiefladewagen zusätzlich etwas absenken lassen, gelingt die Einfahrt problemlos, obwohl der Abstand nach oben nur noch wenige Zentimeter beträgt.

Die erste GTW-Einheit ist nun in der Halle und kann schwebend an ihrem vorgesehenen Platz abgestellt werden.

Die weiteren Fahrzeuge gelangen nun auf dieselbe Art an ihren vorübergehenden Abstellplatz.

Nun stehen alle drei GTW-Einheiten an ihrem Standplatz und zwar genau so aufgestellt, damit sie für die weitere Bearbeitung, z.B. Neulackierung, Beschriftungen, technische Einrichtungen in der richtigen Reihenfolge dastehen, also nicht seitenverkehrt.

Voraussichtlich werden die 4 restlichen Gelenktriebwagen 31, 33-35 kurz vor dem Fahrplanwechsel ebenfalls nach Kreuzlingen überführt. So kann im Depot Speicher Platz für alle dort im Einsatz stehenden Tangos geschaffen werden. In Speicher wird inskünftig die präventive Instandhaltung (Wartung, kleinere Reparaturen) an den ABe 8/12 „Tango“ vorgenommen (siehe NiK im EA 2/2018, dort ist auch der Be 4/8 32 abgebildet).

Alle Fotos:  A. Wilhelmi

27 Okt

Bulgarien (2) – Tram in Sofia

Sofia – Stadt mit 2 Tramspurweiten! Hier in der Ulitsa Pirotska fahren aber nur noch die normalspurigen Linien 20 und 22, und die 3. Schiene wurde teilweise entfernt.

Von José Banaudo

Nach den Bildern vom Betrieb der Staatsbahn BDZ folgen in diesem 2. Teil ein paar Eindrücke aus der bulgarischen Hauptstadt Sofia, die wir am 11. September besuchten. Das 154 km lange Tramnetz von Sofia wird von der Gesellschaft Stolichen Elektrotransport betrieben und besteht – wohl als Weltunikum – aus 11 Linien mit der ungewöhnlichen Spurweite von 1009 mm und 3 normalspurigen Linien. Letztere wurden ab 1987 eröffnet, um Vorstadtgebiete im Osten Sofias zu erschliessen. Auf einer längeren Strecke mit Dreischienengleis können ferner Trams beider Spurweiten fahren.

Im Gegensatz zu den Trams in Rumänien erhielt das 1009 mm-Netz von Sofia meistens neu gebaute Trams und verfügt – wohl wegen seiner Spurweite – über wenig Occasionsfahrzeuge aus dem Ausland. Auf dem 1009 mm-Netz ist vor allem der Typ T6 A2, Serien 2000 und 3000 anzutreffen, gebaut zwischen 1990 und 1999 bei ČKD Tatra. Auf dem obigen Bild verlässt der Wagen 2034 auf der Linie 3 die Station Centralna Gara vor dem Hauptbahnhof.

Auf einigen Linien verkehren die Tatra T6 A2 in Zweiereinheiten. Die Wagen sind miteinander elektrisch verbunden; der hintere Triebwagen fährt mit gesenktem Stromabnehmer. Hier der Wagen 2027 (vorne) auf der Linie 5 in der Ulitsa Aladin.

Der Dienstwagen T4M Nr. 85 im Bulevard Hristo Botev unweit des Hauptbahnhofs.

Die Gelenkwagen “Tramkar” des Typs T6M 700 (Serien 700 und 800) entstanden zwischen 1986 und 1988 in den eigenen Werkstätten des Trambetriebs von Sofia. Hier der Wagen Nr. 702 auf der Linie 6 im Bulevard Hristo Botev..

1999 wurden die zweiteiligen «Tramkar» T6M 700 mit einem Niederflur-Mittelteil in dreiteilige T8M 900 umgebaut. Dabei handelt es sich um die letzten, in Bulgarien gebauten Trams. Der Wagen 932 verlässt hier auf der Linie 6 die Haltestelle Centralna Gara.

Die Platsa Makedonia ist einer der belebtesten Orte des Tramnetzes von Sofia. Wir sehen den Wagen T8M 700 IT Nr. 2406 auf der Linie 5. 18 Wagen dieses Typs wurden 2008-2009 durch die tschechische Firma INEKON in Ostrava gebaut.

Der Wagen 2303, hier auf der Linie 7 in Centralna Gara, ist einer der 25 Trams des Typs „Swing“ der polnischen Herstellers PESA (EA 9/13, 5/16). Es handelt sich gegenwärtig um die modernsten Fahrzeuge des Trams von Sofia. (Normalspurige Wagen dieses Typs fahren auch in Warschau, sh. Blog Warschauer Trambummel).

An der Kreuzung des Bulevard Hristo Botev mit der Ulitsa Aladin sehen wir hier auf der Linie 8 die Be 4/6 659 und 688 aus Basel. Die zwischen 1990 und 1991 bei Schindler Pratteln gebauten Wagen wurden 1997-99 mit einer niederflurigen „Sänfte“ ergänzt. 2017 kamen die 28 Wagen (659 – 686, Übernamen „Guggumere“) als Spende des Schweizer Staatssekretariats für Wirtschaft SECO nach Sofia und haben dort, dank ihrem sehr guten Zustand, auch die grüne BVB-Lackierung behalten. Ob für die Spurweite 1009 mm Anpassungen nötig waren, ist mir nicht bekannt. (EA 3/17, 12/17, 9/18)

Nun folgen noch Bilder der drei 1) Wagentypen, die auf den Normalspurlinien eingesetzt werden: Hier die Wagen 4134 und 4118 am Ende des Bulevard Stefan Stamboliev auf der Linie 20. Diese, 1988 von ČKD Tatra gebauten T6 B5 bilden eine Serie von 37 Fahrzeugen (Serie 4101 – 4137).

Der ČKD Tatra T6 A5 Nr. 4142, zusammen mit einem Wagen des gleichen Typs, auf der Linie 22 in der Ulitsa Pirotska. Dieser Wagen wurde 1995 gebaut und 2016-2017 in einer Lieferung von 30 Wagen von den Prager Verkehrsbetrieben übernommen (Serie 4140 – 4169).

Und hier meine Lieblingsfahrzeuge: Der ČKD Tatra T4 DM Nr. 4067 von 1981 und der Beiwagen B4D Nr. 4768 kamen 2010 mit einer Lieferung von 15 Trieb- und 15 Beiwagen aus Leipzig. Wir sehen ihn hier in der Kurve des „Zhenski Pazar“ , Женски пазар (= Frauenmarkt), im historischen Zentrum.

Alle Fotos: J. Banaudo, 11. 9. 2018

Übersetzung: C. Ammann

Hinweis 1) Von Patrick Rudin ist noch folgende Präzisierung eingetroffen: Auf dem Normalspurnetz fahren 4 Typen! Auf der Linie 23, die nicht das Zentrum befährt, sind Zweirichtungswagen eingesetzt und die Bonner GT8 (Duewag) noch unverzichtbar. Vier Stück müssten noch betriebsfähig sein (gemäss Wikipedia).

26 Okt

Besuch auf der “Palmrainbahn”

Das frühere Bahnhofgebäude Huningue, heute Apotheke, fotografiert vom Square Soustons aus. Nach Soustons war die Bevölkerung von Huningue bei Kriegsausbruch im September 1939 evakuiert worden.

 

Die Palmrainbahn führte einst nördlich des Basler Dreiländerecks vom badischen Weil über den Rhein nach Huningue und St-Louis im Oberelsass. Eröffnet am 11. Februar 1878 ist sie längst Geschichte. Ihr wechselvolles Schicksal ist im EA 10/16 (S. 434 – 443) beschrieben.

Überreste der Palmrainbrücke auf badischer Seite 1976..

An der Stelle der bereits am 3. April 1937 geschlossenen und danach abgebrochenen Eisenbahnbrücke steht heute die Palmrain-Strassenbrücke, eröffnet im September 1979. Rund 40 Jahre später sähe man es vielleicht anders? „Dann rollt die Tram übern Palmrain“ titelte die Badische Zeitung am 10. Juni 2017. Und der damals nach 25 Jahren verabschiedete Weiler Tiefbauabteilungsleiter prophezeite die Verlängerung des Trams weiter in die Stadt hinein und über die Palmrainbrücke nach Hüningen in vielleicht 10, spätestens 20 Jahren, also die Vision eines Ringschlusses durch die Region.

Bahnhof Huningue heute. Blick vom ehem. Freiverladeplatz Richtung ehemaliges Aufnahmegebäude. Kurz vor Ausbruch des 1. Weltkriegs fuhren hier sogar direkte Schnellzüge Konstanz – Schaffhausen – Basel Bad Bf – – Mülhausen vorbei.

Bahnhof Huningue 1976.  Im Hintergrund stehen noch Güterwagen auf den heute völlig in der Vegetation versunkenen Freiverladegleisen.

Doch ganz verschwunden ist die Palmrainbahn immer noch nicht. SBB Cargo sorgt auf Reststücken noch für etwas Bahnbetrieb: Seit 2010 ist der französische Hafen Huningue Bedienpunkt von SBB Cargo. Im Einsatz steht dafür seit 2017 die Mietlok 276 006 der evb  Eisenbahnen und Verkehrsbetriebe Elbe-Weser [NVR-Nummer: 92 80 1276 006-4 D-EVB]. Die Bedienzeiten sind von Montag – Freitag zwischen 14:35 und 15:10. Von SBB Cargo wird auch der Hafen Weil am Rhein bedient, unweit des früheren deutsch-französischen Grenzbahnhof Palmrain gelegen.

Am 15. Oktober 2018 schlossen sich in Huningue kurz vor 13 Uhr die Barrieren am Niveauübergang beim ehemaligen Bahnhof. Doch “Künstlerpech” für den Fotografen: Statt der vermuteten Lokfahrt kam ein Zug mit Tagnpps- Güterwagen…

Etwa eine Stunde später dann mehr Fotoglück bei der Rückfahrt, nun mit etwa 10 Silowagen. Dann kehrte wieder Ruhe ein auf der ehemaligen Palmrainbahn….

Über die Dreiländerbrücke ging es nun zu Fuss wieder nach Weil und von dort per Tram nach Basel. Denn wohl erst in 10 – 20 Jahren “rollt die Tram übern Palmrain“…

Alle Fotos: C. Ammann

25 Okt

Augenschein in Boll-Utzigen

Mandarinli im heutigen Bahnhof Boll-Utzigen – beides ist bald “historisch”…

Wie im EA 5/18 auf Seite 213 angekündigt, wird die Worblentallinie des RBS ab 2019 im Bereich des Bahnhofs Boll-Utzigen über knapp 0,5 km neu trassiert.

Gemäss Info des RBS ist die Umfahrung Boll-Sinneringen Bestandteil eines entsprechenden Richtplans. Bereits bei der Projektierung der Worblentalbahn im Jahre 1912 war eine Umfahrungsvariante geprüft worden. Wohl aus Kostengründen wurde dann aber eine Streckenführung in bzw. unmittelbar neben der Strasse gebaut. In den 1950er-Jahren wurden Studien mit Varianten erstellt, 1985-1990 im Rahmen der Ortsplanungsrevision der entsprechende Platz freigehalten.

Der Bau des neuen Bahnhofs und der Umfahrungslinie soll – sofern die Plangenehmigung noch bis Ende 2018 eintrifft – im Frühling 2019 beginnen und er dauert voraussichtlich bis Sommer 2020. Für den neuen Bahnhof sind für beide Richtungen je ein 130 m langer Perron mit einem zentralen, mit Barriere gesicherten Zugang geplant. Die Kosten belaufen sich auf knapp 25 Mio. Franken . Das Gebiet “Kern Boll Süd”, zwischen Kantonsstrasse und neuer Bahnstrecke, wird komplett neu überbaut werden. Das bisherige Bahnhofsgelände wird an einen Investor verkauft.

Das bis heute erhaltene, kleine Aufnahmegebäude von Boll-Utzigen ist das letzte von ursprünglich vier baugleichen Stationsgebäuden der ehemaligen Worblentalbahn aus dem Jahr 1913 (Ittigen, Bolligen, Deisswil und Boll-Utzigen). Allerdings gab es Unterschiede in der Anordnung der Güterschuppen: Boll-Utzigen und Ittigen Seite Bern, Deisswil und Bolligen Seite Worb Dorf. Das Stationsgebäude in Deisswil wurde bereits 1948 durch einen durch die Kartonfabrik mitfinanzierten Neubau ersetzt. Der Güterschuppen blieb allerdings bis auf den heutigen Tag bestehen. Die Stationsgebäude Ittigen und Bolligen wurden 1974 bzw. 1978 abgebrochen (EA 8/13 – 100 Jahre Worblentalbahn von Jürg Aeschlimann.)

Der ursprüngliche Riegelbau in Boll-Utzigen hat 1969 eine Eternitverschalung erhalten. In der Zwischenzeit sind im Parterre auch diverse Fenster und Türen geschlossen worden. Auch die gleisseitige Rampe ist verschwunden.

Alle Fotos: C. Ammann,

24 Okt

Eisenbahn-Impressionen Bulgarien (1)

Von José Banaudo

Vom 4. – 18. September besuchte ich per Mietauto den Süden Rumänien und machte vom 11. – 15. September einen Abstecher über die Donau nach Bulgarien, vor allem zum Besuch der schmalspurigen Rhodopenbahn.

Bulgarien ist wie Rumänien ein sehr interessantes Land mit wunderschöner Landschaft. Die Verständigung war aber schwieriger, nicht zuletzt wegen der kyrillischen Schrift. Nachfolgend ein erster Teil meiner Bahn-Impressionen aus Bulgarien.

Der Eisenbahnbetrieb der Staatsbahn BDZ БДЖ erschien im Vergleich zu Rumänien viel weniger lebhaft als nördlich der Donau. Sogar in den Bahnhöfen der wichtigsten Städte waren die grosszügigen Anlagen fast verwaist und leer. Es verkehren wenig Personenzüge, meist verschmiert mit den allgegenwärtigen Graffitis. Die ebenfalls seltenen Güterzüge fahren vor allem nachts.

Eine Karte aus dem BDZ-Kursbuch 1984/85. Noch fehlt der neue Übergang Calafat – Vidim. Über den gegenwärtig geschlossenen Übergang Kardam – Negru Voda (die Donau verläuft dort weit nördlich) fuhren einst die Züge Bukarest -Varna und Moskau – Odessa – Varna.

Wegen der nicht immer guten Beziehungen zu den Nachbarländern Rumänien, Türkei und Griechenland, einer Wirtschaft mit wenig Industrie und seiner Lage am Rande Europas rollt kaum ein wichtiger Gütertransit über die Schienen Bulgariens.

Unsere Rundreise begann frühmorgens am 11. September auf der Fähre, die Bechet (Rumänien) mit Orjachovo (Bulgarien) verbindet. Die Donaufähren spielen nach wie vor eine wichtige Rolle, denn es existieren nur zwei Bahn-/Strassenbrücken zwischen Rumänien und Bulgarien: flussaufwärts der Übergang Calafat /Vidin (seit Juni 2013, sh. EA 9/13 und 2/14 – Europa), flussabwärts Giurgiu/Russe.

Wir benützen eine etwas spezielle Fähre mit Doppelrumpf und Verbindungsbrücke. Die roten Sterne bestätigen die sowjetische Herkunft. Etwas beunruhigender ist der Name der Fähre «Pripyat I». Pripyat heissen der Fluss und die Geisterstadt beim ukrainischen Unglücks-AKW Tschernobyl.

Zwei Personenzüge, gezogen von Škoda-Elektroloks aus der damaligen Tschechoslowakei kreuzen sich im Bahnhof Mesdra (Мездра). Links der Zug nach Tscherven Brjag mit der 44.078 (Serie von 1975-80) und rechts der Zug nach Sofia mit der 43.309 (Serie von 1971-74).

Im Zentralbahnhof SOFIA CENTRALNA GARA steht die Škoda-Lok 45.176 an der Spitze eines Expresszugs nach Varna. Die Serie 45, gebaut 1982-83, bildet die modernste Version der bulgarischen Skoda-Loks. Obwohl wir im Bahnhof der Hauptstadt sind, herrscht auf den Perrons fast gähnende Leere.

Die 86.013 von DB Cargo Bulgaria, hier am 12. September im Bahnhof Septemvri, ist eine Lok des Typs EA der dänischen Staatsbahn DSB, gebaut 1992 von ABB Scandia. Als die Deutsche Bahn unter dem Namen Railion den Güterverkehr der dänischen Bahnen übernommen hatte, sandte sie einige dieser Maschinen zu ihren Filialen nach Rumänien und Bulgarien.

Am 14. September ist die Škoda-Lok 44.090 aus den Jahren 1975-80 in Plovdiv abfahrtsbereit vor einem Expresszug nach Burgas. Die Lok ist in sehr gepflegtem Zustand, ein Wagen aber mit den überall auf dem Reisezugsmaterial anzutreffenden Graffitis verschmiert.

Der dreiteilige Siemens „Desiro“ 30.023 / 024 aus Sofia kommt im modernen Bahnhof von Karlovo an. Diese in den Nationalfarben Bulgariens lackierten Fahrzeuge werden systematisch mit Graffitis bedeckt, einige sogar „flächendeckend“.

Die Škoda-Lok 44.001 in blauer Lackierung, durchfährt mit einem Zug Burgas -Sofia den Bahnhof Botev. Diese Lok ist übrigens nicht die erste der Serie, sondern die umgebaute 44.104, welche diese Nummer erhielt.

In Botev ist der Bahnverkehr so bescheiden, dass der berittene Hirt in Ruhe seine Büffel- und Kuhherde über die Gleise einer der wichtigsten Eisenbahnlinien Bulgariens treiben kann.
Am Morgen des 15.September hält ein schwerer Zug mit offenen Güterwagen im kleinen Bahnhof Petko-Karavelovo an der Linie Russe – Gorna Orjahovitsa. An der Spitze die Škoda-Lok 44.164, am Schluss als Schiebelok die 44.184.

Ein Regionalverkehrszug Russe – Gorna Orjahovitsa, gezogen von der Škoda-Lok 44.111, fährt nach kurzem Zwischenhalt im Bahnhof Byala ab.

Am Südufer der Donau ist der Hafen von Russe ein traditioneller Etappenhalt im Austausch zwischen Europa und dem Nahen Osten. Die Reisenden des Orient-Express überquerten hier den Fluss mit einer Fähre, um in den Zug nach Varna oder Istanbul umzusteigen. Als 1954 die Fähre durch die gemischte Strassenbrücke «Freundschaft» ersetzt wurde, entstand auch ein neuer Bahnhof in monumentalem, neoklassizistischem Stil. In seiner prunkvollen Halle, die an die Moskauer Metro erinnert, herrscht aber meist Stille. Denn der Bahnverkehr mit Rumänien beschränkt sich auf zwei tägliche Zugpaare, wovon eines in der Nacht.

Ein bescheiden kurzer Zug für den so grossen Bahnhof Russe! Die Škoda-Lok 44.109 steht vor einem Regionalverkehrszug nach Gorna Orjahovitsa, einem wichtigen Eisenbahnknotenpunkt nördlich der historischen Stadt Veliko Tarnovo.

Fotos: J. Banaudo

Übersetzung: Chr. Ammann

Es sind in loser Folge weitere Blogs über diese faszinierende Reise durch Rumänien und Bulgarien vorgesehen.

23 Okt

Erinnerungen an das internationale Pfadfinderinnenlager Goms 1957

Vom 20. Juli bis zum 2. August 1957 fand im Goms (Oberwallis) ein internationales Pfadfinderinnenlager statt. Die Furka-Oberalp Bahn hatte den Hin- und Rücktransport von über 6000 Pfadfinderinnen und zahlreichen Angehörigen zu bewältigen: Sie führte insgesamt 36 Extrazüge und verstärkte die fahrplanmässigen Züge bis zur Grenze der Leistungsfähigkeit. Als am 22. Juli rund 850 Leute aus etwa 25 Nationen anlangten und im Goms an allen Stationen und Haltestellen der FO in international buntgemischten Trupps abgesetzt wurden, herrschte noch regenkühles Wetter. Aber die berühmte Walliser Sonne war dann auch den Pfadfinderinnen wohlgesinnt.

Der “Gommer-Express”, bestehend aus vier alten Zweiachsern der Rhätischen Bahn und einer FO-Dampflok, Baujahr 1913, war von der FO zu den Selbstkosten zur Verfügung gestellt worden und wurde von der Lagerleitung in Regie betrieben. Er verkehrte als Pfadi-Pendelzug zwischen Niederwald und Oberwald. Ein mit Fr. 1.- bezahltes Spezialbillet für Lagerteilnehmer berechtigte zu drei Fahrten.

Ein aus dem Jahre 1898 stammender Personenwagen der Gornergrat-Bahn, der später umgebaut werden soll, diente in Biel (Goms) als lokales Pfadfinderinnen-Büro, an der Seitenwand hingen die improvisierten Briefkästchen der verschiedenene Dienstzweige und in einem kleinen Zelt neben dem Wagen war die Küche für das Büropersonal.

(Quelle: VST Revue)

(Bilder: F.A. Volmar, Bern)

21 Okt

Das Automationsprojekt «Ein-Personen-Rangierbetrieb» bei SBB Cargo

Eine Leistung mit hoher Wertschöpfung erbringt die Re 430 370 und ihr Lokführer am 20.9.2018: Mit 1194 t bzw. 698 m fährt sie als WLV-Ferngüterzug 60065 ohne Rangieren über mehr als 220 km von Lausanne Triage nach Basel RB. Zwischen Deitingen und Wangen an der Aare ist auch die Strassenkonkurrenz unterwegs. Foto: S. Frei

Einleitung

Im Wagenladungsverkehr sind die Sammel- und Verteilphasen aufwändige Teilprozesse mit einer geringen Wertschöpfung (kurze Distanzen), welche aber viele Ressourcen (Personal, Triebfahrzeug) binden. Der Strassenverkehr kennt diese Prozesse praktisch nicht. In der Schweiz machen die beiden Phasen aufgrund der kurzen Gesamtdistanzen im WLV zeitlich und damit auch bei den Kosten einen sehr hohen Anteil aus. Er muss also möglichst wirtschaftlich abgewickelt werden. Rangierteams bestehen heute aus 2 oder 3 Personen.

Der Rangierarbeit ist körperlich anstrengend und erfordert Tag- und Nachtarbeit. Aufgrund der Altersstruktur werden bei SBB Cargo in den nächsten 10 Jahren ein Grossteil des Rangierpersonals pensioniert. Die Rekrutierung von Nachwuchs ist schwierig.

SBB Cargo arbeitet seit längerem an der Rationalisierung des Rangierens. Ein erster Schritt war die Funkfernsteuerung der Rangiertriebfahrzeuge, welche heute bei den Eem 923, Am 843 und Tm 232 verfügbar ist.

Aufgrund der Fortschritte in der Informations- und Kommunikationstechnologie (ICT) strebt SBB Cargo mit drei weiteren Systemen den Ein-Personen-Betrieb im Rangieren an.

 

Automatische Kupplung

Im Test am «5L»-Demonstratorzug setzte sich die automatische Kupplung von Voith gegen jene von Faiveley (ehemals Schwab) durch.

CargoFlex-Kupplung am Sgnss 81 85 4552 002. Der Containertragwagen gehört zum 5L-Demonstrator-Zug und rollt testweise auf Drehgestellen RC25 NT-D der Eisenbahnlaufwerke Halle (ELH) mit Scheibenbremsen von Faiveley. Es bietet eine zweistufige Federung und eine Radsatzkoppelung für eine gute Radialstellung im Gleisbogen und hohe Stabilität in der Geraden. Foto: S. Frei

Voith entwickelte zusammen mit SBB Cargo auf der Basis der bewährten Scharfenberg-Kupplung Typ 10 den Typ CargoFlex. Sie funktioniert im Prinzip wie jede Scharfenberg-Kupplung, ist aber an die Anforderungen im Güterverkehr angepasst: hohe Zug- und Druckkräfte, geringe Wartung, geringes Gewicht. Gegenüber der Schraubenkupplung mit seitlichen Puffern gemäss UIC bestehen weder bei Zug- noch bei Druckkräften Einschränkungen. Das Gewicht wurde um ein Drittel reduziert sowie wartungspflichtige Schraubenverbindungen im Lastpfad eliminiert. Die Wintertauglichkeit (ohne Heizung) wurde berücksichtigt. Die Geschwindigkeit beim Kuppeln darf maximal 5 km/h betragen.

SBB Cargo setzt eine halbautomatische Version ein, die beim automatischen Ankuppeln neben dem mechanischen Kraftschluss auch selbsttätig die Hauptleitung (HL) verbindet und sich manuell von der Fahrzeugaussenseite wieder öffnen lässt. Sie kann mit der Hochdruck-Speiseleitung, einer Signal- oder Stromübertragung und/oder einem automatischen Entkupplungssystem ergänzt werden, um die pneumatische oder elektrische Versorgung von Verbrauchern, die Durchleitung von Signalen bzw. vollautomatische Funktionen zu ermöglichen.

Für die Ausrüstung von Triebfahrzeugen liefert Voith eine ebenfalls Vollbahn-taugliche «Hybridkupplung», eine Kombination der Schraubenkupplung mit Bügel und Spindel, aber ohne Zughaken, sowie der (halb-)automatischen Kupplung CargoFlex. Letztere kann nach Bedarf mit einer kleinen elektrischen Seilwinde hoch- oder runtergeklappt werden. Damit ausgerüstete Loks sind uneingeschränkt mit beiden Kupplungstypen einsetzbar. Die Puffer bleiben bei der Hybridkupplung natürlich montiert.

Am 843 064: Frontsichten der Hybridkupplung mit gesenktem (oben) bzw. gehobenem (unten) CargoFlex-Teil. Aarau, 18.8.2018. Foto: S. FreiHLL = Hauptluftleitung 5 bar (in Schweiz: Hauptleitung)
HBL = Hauptluftbehälterleitung 10 bar (in der Schweiz auch [Hochdruck-]Speiseleitung)

Re 420 280, Werk Bellinzona, 2.8.2018: Seitliche Sichten der Hybridkupplung mit der kleinen Seilwinde und dem eingesteckten Sicherungsstift. Fotos: J.D. Lüthard (oben), C. Waldis (unten)

Mitte August waren die Re 420 280 und die Am 843 064 als «Prototypen» umgerüstet. Am 22.9.2018 wurde die Re 420 277 im Werk Bellinzona gesichtet. Für einen Feldtest rüstet SBB Cargo bis Ende 2018 gesamthaft aus:

  • 75 Sgns mit der CargoFlex
  • 12 Re 420 und 10 Am 843 mit der Hybridkupplung
  • 3 Tm 232.2 mit der Rangierkupplung.

Mit diesem Rollmaterial wird SBB Cargo den Linienverkehr des eigenen Binnen-UKV ab Januar 2019 betreiben. Es handelt sich dabei zwar nicht um klassischen WLV mit zahlreichen Kupplungsvorgängen, doch werden auch bei diesem Verkehr Wagengruppen unterwegs rangiert.

Ausführliche Übersicht der automatischen Kupplungssysteme im Schienengüterverkehr: http://www.innovative-freight-wagon.de/wp-content/uploads/TIS-uebersicht-Kupplungssysteme.pdf

SBB Cargo wirbt bei den Partnerbahnen, der Industrie und den Verbänden für ein gemeinsames und zügiges Vorgehen bei der automatischen Kupplung und weiteren Innovationen, z.B.  am «Automatic Coupling Day» (DB, SNCF, ÖBB, Lineas) im Herbst 2017 in Zürich oder beim Führungsgremium von Xrail, der Produktionskooperation für den europäischen Wagenladungsverkehr (SBB, DB, ÖBB, CFL, Lineas, Green Cargo), im Sommer 2018 in Basel.

 

Automatische Bremsprobe

Die automatische Bremsprobe entwickeln SBB Cargo und RCA (Rail Cargo Austria, ÖBB-Tochter) zusammen mit PJ Messtechnik (PJM, Graz). Seit Frühling 2018 beteiligt sich auch MIR (Mercitalia Rail, FS-Tochter).

Bei der herkömmlichen Bremsprobe an einem Güterzug müssen die Bremsen von einem Mitarbeiter direkt an den Wagen auf ihre Funktionalität (Bremsen, Lösen) überprüft werden. Dies kann bei einem 500 m langen Güterzug bis zu 40 Min. dauern. Die automatische Bremsprobe soll in 10 Min. vollzogen werden. Man rechnet auch mit höherer Zuverlässigkeit und damit höherer Sicherheit.

Die automatische Bremsprobe ist eine der vielen Telematikanwendungen an Güterwagen, welche auf eine Energieversorgung angewiesen ist.

Auf den Wagen montiert SBB Cargo den WaggonTracker Advanced von PJM: Er besteht aus zwei lagerlosen Nabengeneratoren, welche in die Radsatzlagergehäuse eingebaut sind, zur Stromversorgung sowie einem Elektronikkasten, der am Rahmen montiert ist. Dieser umfasst eine zentrale Elektronik, die GPS-Ausrüstung zur Standortbestimmung, die Mobilfunk-Ausrüstung, Anschlüsse für 10 Sensoren sowie einem Akku. Die Nabengeneratoren liefern Strom ab etwa 20 km/h.Nabengeneratoren an einem Drehgestell des Sgns 81 85 4552 014. Aarau, 18.8.2018. Foto: S. Frei

Für die Bremsprobe messen Sensoren den Druck im Bremszylinder und im Bremsgestänge, d.h. in einem vierachsigen Wagen also im (einzigen) Bremszylinder und im Bremsgestänge je Drehgestell. Die Prüfung der Bremssohlen/der Bremsklötze auf einen vorschriftsgemässen Zustand ist ein Teil der Nachweisführung.

Die Daten werden regelmässig mit einer M2M-Lösung über GSM Public an einen zentralen Server der SBB Informatik übermittelt. Die Machine-to-Machine-Lösung ist eine reine und damit günstige Datenübertragung (ohne Sprachübermittlung) für das «Internet der Dinge» (zwischen Geräten).

Die Daten werden vom zentralen Server an die App auf dem Tablet des Mitarbeiters übermittelt. Die App führt den Mitarbeiter durch die Bremsprobe und dokumentiert die Messwerte.

Manuelle Arbeiten wie Hemmschuhentfernung, korrekte Bremsstellung (P, G usw.) müssen vorher erledigt werden. Auch die Bedienung des Bremsventils auf der Lok oder der ortsfesten Vorbremsanlage in Rangierbahnhöfen ist nicht integriert.

Für einen Feldversuch rüstet SBB Cargo bis Ende Jahr jene 75 Sgns aus, welche auch die automatische Kupplung erhalten.

Die zentrale Einheit des WaggonTracker Advanced ist innen am Wagenrahmen montiert.

Die aussen am Wagenrahmen montierte Meldelampe des WaggonTracker Advanced zeigt mit unterschiedlichen Farben und Dauer-/Blinklicht auch Überladung, Radscheibenüberlastung und unzulässige Lastverteilung an. Aarau, 18.8.2018. Fotos: S. Frei

Kollisionswarnsystem

Das Projekt «Kollisionswarnsystem» soll als Ergänzung der Funkfernsteuerung das Rangieren mit Fahrwegüberwachung ermöglichen und im Rangierbetrieb mehr Sicherheit bieten und deutlich Zeit sparen. In einem ersten Schritt soll das Assistenzsystem Manöver auf Anschlussgleisen bis v max 10 km/h (2,8 m/s) unterstützen. SBB Cargo testet Systeme von zwei Lieferanten auf mehreren Rangierloks.

Eem 923 024 mit dem Kamerasystem. Aarau, 18.8.2018. Foto: S. Frei

Auf der Eem 923 024 wird seit einiger Zeit «Switch Yard RV200» des israelischen Unternehmens Railvision getestet:

Auf beiden Lokfronten sind Videokameras montiert: Zwei Kameras erfassen den Raum über etwa 70 m vor der Lok. Eine Bilderkennungs-Software erfasst den Fahrweg (gemäss Weichenstellung) und Hindernisse im Fahrweg, u.a. auch Hemmschuhe. Die Erkennung der Zwergsignalbegriffe ist ebenfalls nachgewiesen, wird aber erst in einem weiteren Schritt integriert. Die Übertragungstechnik zwischen Lok und Fernsteuerungsgerät ist noch nicht festgelegt (lokales WLAN oder öffentliches Mobilfunk-Netz 4G, allenfalls 5G).

Bei einer Gefahr löst das System eine optische Warnung aus. Wenn der Lokführer nicht innert weniger Sekunden reagiert, löst es eine Zwangsbremsung aus.

Der Lokführer trägt ein (aktuell noch klobiges) Funkfernsteuergerät mit Bildschirm, auf dem er das von den Kameras aufgenommene Bild sieht. Über eine weitere Kamera kann der Lokführer wahlweise den Kupplungsraum beobachten.

Der Lokführer muss nicht mehr zur Lok gehen, wenn diese im Sinne der Rangierbewegung vorwärts fährt, sondern kann sie im Bereich des vordersten/hintersten Wagens steuern. So können insbesondere Sägefahrten mit Fahrrichtungswechsel rascher ausgeführt werden.

Die Lok soll demnächst wieder kommerziell eingesetzt werden, um das System einem dreimonatigen Praxistest zu unterziehen. Es wird parallel zur herkömmlichen Bedienung mitlaufen. Dabei soll v.a. das Systemverhalten bei schlechter Sicht wie Regen und Schneefall beobachtet werden.

 

Auf der Am 843 069 wurde bereits ab Mai 2017 das Kollisionswarnsystem des deutschen Unternehmens Bosch Engineering getestet. Es beruht auf dessen Kollisionswarnsystem für Stadt- und Strassenbahnen, bei welchem Radarsensoren Hindernisse bis etwa 180 m vor der Lok erfassen. Im Sommer 2017 wurde es auch auf der Am 843 086 installiert, je Fahrrichtung ergänzt von einer Videokamera (Cattron-Theimeg), welche den Gleisverlauf erfasst. Die Video- und Sensordaten werden kombiniert.

Das Kollisionswarnsystem von Bosch ist seit dem Frühling 2018 auch bei der BLT auf ihrem Be 6/10 180 im Einsatz (EA 5/18, NiK).

Alle Innovationsporjekte von SBB Cargo: http://sbbcargo.pageflow.io/innovation#72557

 

 

19 Okt

Adieu Appenzellerland – Servus Tirol! (1)

S22 am 27.09.2014 in Riethüsli, auf dem alten, am 2. April 2018 geschlossenen Trassee der AB. An der Spitze der ABt 111, am Schluss der BDeh 4/4 11 „St.Gallen“. Beide Fahrzeuge befinden sich bereits heute in Jenbach.

Text und Fotos von Armand Wilhelmi, EMF St.Gallen,

Bereits im Juni 2018 wurden die beiden BDeh 4/4 11 & 12 nach Jenbach zur Achenseebahn überführt. Am Mittwoch, 17. Oktober 2018 wurde nun der erste Steuerwagen – der ABt 111 – mit einem Tiefladewagen von Gais nach Jenbach gebracht.

 Der Verlad fand am Morgen früh noch in der Morgendämmerung statt. Um 07:30 Uhr traf pünktlich das Spezialfahrzeug für Schwertransporte ein. Dieser Tiefladewagen ist ausgerüstet mit Schienen für Meterspurfahrzeuge.

Zwischen dem Zugfahrzeug der Transportfirma Emil Egger AG und dem Sommerwagen By 251 erkennt man den „Tango“ ABe 8/12 4103|4003, bereit für eine Dienstfahrt nach Speicher.

Vorbereitung zum Abkuppeln des Zugfahrzeuges

Jetzt können die Spezialschienen angebracht werden, welche als Auffahrrampe dienen.

Zum allerletzten Mal schiebt der Tm 2/2 97 den ABt 111 auf AB-Schienen.

Das Fabrikationsschild mit Angabe des Baujahrs: 1981.

Mit der Stahlseilwinde des Zugfahrzeuges wird der Steuerwagen langsam auf den Tieflader gezogen. Anschliessend wird das Fahrzeug mit Ketten und Keilen gesichert. Die vier Türen des ABt werden ebenfalls so blockiert, damit sie sich während der Fahrt nicht öffnen können, da die Druckluft fehlt.

Die Hilfsschienen (Auffahrrampe) werden wieder entfernt und das Zugfahrzeug verbringt mittels Hydraulik den Tieflader wieder in seine richtige Transporthöhe. Anschliessend wird nochmals genau vermessen: Gesamthöhe ab Strasse und grösste Breite.

Zwei Vertreter der Achenseebahn sind extra angereist, um den Transport eines ihrer zukünftigen Fahrzeuge miterleben zu können.

Rechts im Bild der BDeh 4/4 15, der Höhe wegen bereits ohne Stromabnehmer. Bis gegen Ende Oktober 2018 wird auch dieser Triebwagen in seine zukünftige Heimat überführt.

Alles ist bereit zur Abfahrt: Das Begleitfahrzeug der Firma Mare macht die Spitze. Auf dem Dach sind diverse Warnsignale eingeschaltet, bzw. hochgeklappt, welche die entgegenkommenden Fahrzeuge warnen. Das Begleitfahrzeug der Firma Emil Egger AG macht den Schluss. Alle drei Chauffeure sind mit Funkgeräten verbunden. Der Begleiter im hinteren Fahrzeug kontrolliert laufend die Abstände zu allfälligen Hindernissen links und rechts vom Schwertransportfahrzeug. Die hinteren drei Achsen können sich individuell mit mehr oder weniger Einschlag der Situation anpassen. Dazu braucht es den hinteren Begleiter.  

Der Konvoi setzt sich in Bewegung Richtung Dorfplatz von Gais.

Auf diesen Fotos befindet sich der Schwertransport auf der Stossstrasse Richtung Altstätten SG hinunter.

Hier kreuzt der Konvoi die AB-Bahnlinie Gais-Altstätten Stadt bei der Haltestelle „Kreuzstrasse“

Und weiter geht es Richtung Städtchen Altstätten. Oft wird es eng und lässt keinen Gegenverkehr mehr zu. Aufnahme oben unmittelbar hinter dem Bahnhof Altstätten Stadt.

Und wenn es nicht anders geht, wird auch auf die linke Strassenseite ausgewichen. Das vordere Begleitfahrzeug sorgt dafür, dass der Gegenverkehr bei solchen Situationen rechtzeitig gestoppt wird.

Überquerung der SBB-Linie bei Altstätten SG

Wir befinden uns nun bereits auf der A13. Nach der Ausfahrt 3 bei Widnau geht es zum Kreisel Richtung Diepoldsauerstrasse.

Auf der Hohenemserstrasse kurz vor der Rheinbrücke.

Das erste Etappenziel ist erreicht: Zollamt Diepoldsau. Bei den beiden Zollämtern Diepoldsau (CH) und Hohenems (A) müssen noch diverse Formalitäten erledigt werden.

Hier passiert der Schwertransport soeben das Zollamt Hohenems und befindet sich bereits auf österreichischem Boden. Das Begleitfahrzeug der Firma Emil Egger AG kehrt wieder nach St.Gallen zurück. Ein zweites Begleitfahrzeug der Firma Mare übernimmt auf österreichischer Seite die Schlussbegleitung.

Ab wann diese AB-Fahrzeuge (BDeh 4/4 11-15 und ABt 111-115) auf der Achenseebahn verkehren werden, ist noch sehr ungewiss. Entschieden ist im Moment, dass die Achenseebahn elektrifiziert werden soll (1500V=). Damit würden die AB-Fahrzeuge traktionsmässig passen.

Bis am 26. Oktober 2018 werden die restlichen Fahrzeuge die Schweiz verlassen. Dann sind alle 5 Trieb- und 5 Steuerwagen in Jenbach angekommen. Für die Triebwagen wird jeweils vorne beim Tieflader eine zusätzliche Achse benötigt: für 44 t statt nur für 18 t, wie bei den Steuerwagen.

Der Triebwagen 15 und der Steuerwagen 115 werden auf einem neu erstellten Gleisstück auf dem Gelände der Achenseebahn werbewirksam aufgestellt.

Alle Fotos: A. Wilhelmi am 17. 10. 2018

1 2